« Thésaurus-Bercy V1 – Référentiel français de mesure de la valeur extra-financière et financière du capital immatériel des entreprises » a été officiellement remis, le 7 octobre 2011, à l’occasion de la clôture du « 1er Symposium international sur l’évaluation et la valorisation des actifs immatériels » organisé au ministère des Finances.

Ce rapport, produit à la demande du ministère de l’Économie, des Finances et de l’Industrie, est le résultat d’un groupe de travail d’une trentaine de personnes représentant toutes les parties prenantes (entreprises, investisseurs, pouvoirs publics, universitaires, associations professionnelles, …), pendant 18 mois. Il s’appuie sur les travaux de modélisation initiés par le cabinet Goodwill Management et l’Observatoire de l’Immatériel. Ceux-ci font désormais l’objet d’un large consensus et d’une crédibilité renforcée.

L’objectif de ce référentiel est surtout pratique. Il propose des méthodes opérationnelles qui permettent de mesurer les actifs immatériels, avec l’objectif, dans un premier temps, de mieux les gérer pour faire progresser la performance des entreprises, et dans un second temps, de les évaluer de façons suffisamment fiables pour servir de base de valorisations et de transactions (fusions, acquisitions, ouverture de capital, ratios bancaires…).

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Alan Fustec, directeur scientifique de l’Observatoire de l’Immatériel, remet officiellement à Luc Rousseau, directeur général de la DGCIS*, « Thésaurus-Bercy V1 – Référentiel français de mesure de la valeur extra-financière et financière du capital immatériel des entreprises ».

Les approches présentées par « Thésaurus-Bercy » ont déjà fait leurs preuves sur le terrain — une cinquantaine d’organisations de tailles très variées attestent de son utilisation — et sont adossées à une très large production académique.

Selon Alan Fustec, ce référentiel s’inscrit dans la continuité des pratiques existantes :
– Il propose un bilan étendu compatible avec les normes IAS-IFRS ;
– Il établit une relation robuste entre les actifs du bilan étendu et la génération de cash-flows.

Une seconde version (V2), en préparation, sera publiée dans un an. Celle-ci approfondira, notamment les délicates questions de valorisation financière qui varient sensiblement selon les secteurs d’activité.

* Direction Générale de la Compétitivité, de l’Industrie et des Services

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