Rapport au temps (2011)

“Quel est votre rapport au temps ? Comment vous organisez-­vous avec le temps ?”

L’entrepreneur a-­t-­il suffisamment élaboré/compris sa relation au temps ? Peut-­il en parler de façon assez claire ? Sait-­il s’en servir, le gérer, le contrôler ? Aime-­t-­il le temps (outil) ou en a-­t-­il peur (stress) ? Se positionne-­t-­il comme acteur/créateur/origine ou victime du temps ? Est-­ce que le ton change quand il en parle ?

Potentiel recherché : a l’art de planifier, a l’art du momentum/time to market (en phase avec son marché), tient ses engagements, s’autorise son propre tempo et autorise les autres, s’autorise l’apprentissage par l’expérience/le droit à l’erreur, orchestre les temps dans l’entreprise et avec/entre les parties prenantes, a une capacité d’intuition/d’anticipation/de flair, est chronoflexible,…

Risques détectés : inconscience de son rapport au temps, contradictions entre le discours et la réalisation (BP), est en souffrance dans son rapport au temps, ne s’autorise pas l’apprentissage par l’expérience, a un temps personnel trop décalé par rapport au temps commun (bien trop rapide ou bien trop lent), a un tempo systématiquement contrariant (rebelle), est chronorigide,…

Posture recherchée : Je n’hésite pas a imposer mon propre tempo à mon équipe ou à mes proches

• Je me retrouve régulièrement à ralentir le rythme dans la réalisation de mon projet là où les autres me conseillent d’accélérer
• Il est clair pour moi que le monde dans lequel nous vivons va trop vite
• J’ai confiance dans mon avantage concurrentiel, mes concurrents ne sont pas près de me rattraper
• J’ai confiance dans ma capacité à réagir très vite quand il le faut : je suis comme le félin à prendre mon temps mais toujours prêt à bondir ou courir quand il le faut or je suis très rapide
• Je travaille sur moi pour avoir un rapport au temps apaisé
• J’ai une bonne appréhension du temps qu’il faut pour la réalisation des grandes étapes de mon projet : ma communication est donc assez ajustée à la éalité et mon équipe, mes proches et mes partenaires savent donc à quoi s’en tenir
• Je fais confiance à mon instinct concernant le bon timing pour poser certains actes
• Je suis peu impressionné par les prétendues “urgences” que je n’hésite pas à repousser, mais je peux aussi adapter mon agenda en cas de nécessité
• J’ai conscience d’être parfois en décalage de tempo avec mon interlocuteur ; je peux alors le nommer et m’ajuster intérieurement ou proposer des ajustements
• Je prends du temps pour équilibrer ma vie professionnelle avec ma vie personnelle
• Je sais me rendre présent à l’ici et maintenant, m’imposer de respirer et d’être dans une vraie relation avec les gens qui m’entourent dans le présent
• Je sais court-­circuiter mes préoccupations ou mon excitation pour me rendre présent à moi-­même et aux autres.