20/11/2009 – Table ronde – composée d’un dirigeant, d’un investisseur et d’un expert du facteur humain – animée par Matthieu Langeard suivie d’un workshop animé par Laurence Lucas-Skalli, cofondateurs de Finance for Entrepreneurs :
  • Jérôme Adam, entrepreneur, président fondateur de Visual Friendly (2000-2005) – qui a connue trois DG en 5 ans. Fondateur d’Easylife Conseil (2005) pour l’accompagnement des entreprises dans la mise en place de solutions simplifiant le quotidien et accessibles à tous. Jérôme est l’auteur d’Entreprendre avec sa différence. Il est non-voyant depuis l’âge de 15 ans. « Je me souviens de ce DG que l’on voulait nous imposer avant la réalisation de notre seconde levée de fonds. Il voulait tout régenter. Il avait convoqué les gens un à  un pour leur imposer ses vues sous prétexte de s’enquérir des leurs. En tant que président j’étais très agacé par la situation. L’un de mes anciens professeurs de l’ESSEC m’a conseillé de partir en vacances et de le laisser se noyer. J’ai écouté ce conseil très avisé. A mon retour les investisseurs ont pris la décision de le licencier. »
  • Bernard Daugeras, investisseur, fondateur et General Partner d’Auriga Partners. Bernard a commencé sa carrière comme chercheur en physique des particules à l’Université d’Orsay, à l’Université de Californie à Berkeley, puis au CNRS. Il a participé à la création d’une première structure de capital-risque en 1986. Il est diplômé de l’Ecole Polytechnique et titulaire d’un Doctorat d’Etat de l’Université d’Orsay.
  • Didier Toussaint, témoin de la dimension humaine, fondateur de DIT, société de conseil en management. Depuis le début des années 1980, Didier aide les entreprises à surmonter leurs résistances au changement. Il a fait du conseil en stratégie (SIAR, A.T Kearney) et de la chasse de tête (Heidrick & Struggles). Il est Docteur en Philosophie, diplômé de l’I.E.P de Paris et auteur de Inconscient, Structures et Stratégie, Renault ou l’inconscient d’une entreprise et L’inconscient de la Fnac. Selon Didier Toussaint, l’entreprise reproduit – incarne – la structure psychique de son fondateur. Se créée ainsi une osmose : la capacité d’évolution de l’un est corrélée à la capacité d’évolution de l’autre. L’ouverture au changement de l’organisation serait-elle donc tributaire de la capacité de transformation personnelle de l’entrepreneur ?