De l’importance de la vitalité des PME dans le contexte actuel

26 milliards d’euros pour la relance de l’économie en France : la réponse est rapide. Mais si les grandes entreprises peuvent réduire leurs dividendes et les rémunérations fabuleuses de leur dirigeants en période de crise, d’autres entreprises ferment tous les jours leurs portes faute de financements de long terme et se sont les TPE et PME, le poumon de notre économie, alors que les projets d’entrepreneurs ont encore plus de mal à trouver des financements. N’est-il pas de notre responsabilité à tous d’inventer un nouveau modèle ?

Soutenir la croissance : le défi 2009

Dans son discours du 4 décembre 2008, Nicolas Sarkozy soulignait la possibilité de transformer la crise financière en opportunité pour la France. Le plan PME via Oséo et le nouveau service de réassurance publique garant du crédit interentreprises, la réforme de la taxe professionnelle, la création d’un fonds stratégique, avaient entamé cette nouvelle priorité : favoriser l’investissement pour permettre à notre pays de retrouver sa compétitivité. Le plan de relance l’accentue : crédit d’impôt en faveur de la recherche, simplification des procédures dans le domaine des commandes publiques…

Ainsi d’une part la crise du crédit fait rage paralysant le système bancaire et les investisseurs institutionnels, à l’instar des compagnies d’assurance, sont muselés par leur réglementation prudentielle, d’autre part, développer le capital développement est plus que jamais stratégique.

Quelques pistes pour la relance

Si personne ne conteste l’ampleur des besoins de financements de l’économie « réelle », plusieurs enjeux se dressent devant les investisseurs et les pouvoirs publics.

Comment :

– Identifier les talents de demain ?

– Ouvrir de nouvelles perspectives ou dessiner l’avenir au féminin…?

– Créer des incitations fiscales propices à rediriger l’épargne des particuliers vers le capital investissement

– Optimiser les logiques public-privé: du maillage régional au rôle des CCI et de la CDC… en passant par des bouclages productifs et les stratégies d’intelligence économique et collective

Mais cela suffira-t-il ?

Il faudra y ajouter un soupçon d’audace, des actions transversales et surtout, cet esprit positif cher aux américains si bien résumé par Barack Obama dans son « Yes, we can ». Car au-delà des plans de relance, nos entrepreneurs doivent, au quotidien, trouver des financements pour assurer leur trésorerie et pérenniser leurs besoins en fonds de roulement… et trouver d’autres interlocuteurs que des banques frileuses.

Le rapport Attali nous donnait il y a quelques mois quelques clés pour « Libérer la croissance », et si nos donnions tout simplement à nos entrepreneurs la confiance qu’ils méritent ?