Article Publié sur Maddyness.com
Dépression d’épuisement, pauvreté, désocialisation, divorce et suicide… entreprendre tue ? Oui et non. Ce n’est pas le fait d’entreprendre qui peut vous détruire, mais l’obstination à le faire comme vous avez décidé de le faire. Mon ami Michel vient de mourir. Il a décidé d’arrêter sa vie de galères. Je perds un partenaire professionnel de grand talent. Et un frère. Le joaillier des mots à taillé sa dernière pierre. Chacun est libre d’arrêter la partie, c’est tragique, mais pas dramatique : je sais que l’amour est plus fort que la mort. Michel est toujours là, bien vivant dans le coeur de ses ami-e-s, et de son grand amour, Sonia. Ce n’est qu’un au revoir.

La vie est pourtant bien d’une exigence tragique. La logique est implacable, sans appel. Chacun, seul, peut choisir, toujours, de tirer parti des épreuves traversées. D’y trouver des enseignements, et d’apprendre, d’ajuster, et de se diversifier : écouter son marché, trouver de nouveaux débouchés, plus accessibles, plus demandeurs. Chacun doit prendre la responsabilité de sa sécurité financière. Pas d’argent : pas d’entreprise, pas de vie. C’est aussi simple que cela.

A la croisée de la psychologie du négatif (soigner ses blessures) et de la psychologie du positif (réaliser son potentiel), la psychologie entrepreneuriale décrypte les enjeux humains chez le porteur de projet et le dirigeant d’entreprise. Faut-il être en parfaite santé pour se lancer dans l’aventure ? Surtout pas. «On a tous une fêlure, par elle entre la lumière » (Léonard Cohen) : la fameuse vision de l’entrepreneur…

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